Après le colloque de l’Université d’Ottawa les 17 et 18 novembre, les festivités entourant le 25e anniversaire de la Loi sur les services en français de l’Ontario se sont transportées à Queen’s Park la semaine dernière.
Mercredi soir, la ministre des Affaires francophones, Madeleine Meilleur, accueillait le gratin de la francophonie associative, scolaire et politique dans le restaurant de l’Assemblée législative pour une réception au jus d’orange et à l’eau – frugalité économique oblige. Quelques canapés et morceaux d’un gâteau d’anniversaire circulaient cependant.
Et le lendemain, la ministre se levait à l’Assemblée pour féliciter les trois partis qui y sont représentés d’avoir adopté à l’unanimité, ce 18 novembre 1986, cette Loi qui a «transformé les services gouvernementaux en français de manière systémique».
À cette époque de référendum québécois et de débats constitutionnels, a-t-elle rappelé, «le contexte politique du temps ne se prêtait pas bien à une telle collaboration». «Les députés ont su s’élever au-dessus de toute idéologie partisane afin de protéger et promouvoir un plus grand bien.»
Énumérant les «pas de géants» qui ont été faits au cours de la dernière décennie, dont la création du poste de commissaire aux services en français, Mme Meilleur a invité ses collègues «à célébrer l’unité et la collaboration entourant la Loi sur les services en français».