Effendi lance sa saison à Toronto

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Publié 15/11/2011 par Guillaume Garcia

Les petits labels subissent la crise du disque au même titre que les grandes maisons de disques, mais peuvent encore se permettent quelques coups d’éclat comme vient de la faire Effendi avec le lancement torontois de leur saison. Le tout était couronné par un concert autour de Bill Evans. Alain Bédard, fondateur du label nous a expliqué sa démarche.


Principalement basé à Montréal, Effendi travaille avec des artistes de partout au pays, que ce soit à Vancouver comme à Toronto ou bien encore en régions. Le lancement de saison, qui s’est déroulé au Trane, avait un côté un peu exceptionnel puisqu’Effendi n’était pas venu présenter sa saison à Toronto depuis 2004.


«On a toujours fait beaucoup de concerts au Rex, ou au Glenn Gould, mais là on voulait renouer contact avec les musiciens torontois et les artistes. Toronto, comme Montréal et même Vancouver sont les plaques tournantes du jazz au Canada. En fait, le jazz est principalement dans les grandes villes.»


Monté en 1999, Effendi était pour Alain Bédard un moyen de se prendre en main et de produire des albums jazz sans passer par les maisons de disques. «C’était collectif, mais finalement, les autres ont eu des opportunités et je me suis retrouvé à gérer l’affaire.  On fait quand même une dizaine d’albums par an!»


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Effendi s’est fait connaître au Canada à force de travail et aussi de bons coups comme les échanges de musiciens entre les États-Unis ou l’Europe.


«Aujourd’hui, avec Effendi on arrive à faire tous les projets que l’on souhaite et même plus», conclut Alain Bédard. Dans quelques jours, il troquera sa casquette de directeur de label pour celle de contre contrebassiste puisqu’il s’en va en France, Belgique et Italie pour une série de concerts.


«Je m’organise pour avoir le temps de jouer encore et de composer. J’en ai vraiment besoin!»


Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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