Samedi, le mouvement Occupy Wall Street s’est propagé un peu partout au Canada et dans le monde. À Toronto, on estime entre deux et trois mille le nombre de manifestants qui ont marché le long de Bay Street jusqu’au parc Saint-James au coin des rues Church et King.
Là-bas, un campement de fortune a été monté en prévision d’y passer plusieurs jours.
Vers 17h samedi soir, le froid et le vent étaient de la partie, mais, à vue d’oeil, plus de 500 personnes s’étaient rassemblées pour écouter les organisateurs expliquer leur point de vue et surtout montrer son appartenance au 99% de la population qui serait exploitée par le 1% les plus riches.
Le mouvement, qui peine à être caractérisé par les médias et les critiques, a le mérite de montrer que partout, un nombre plus ou moins important de personnes en ont assez et souhaite que les choses changent.
Entre les affiches estampillées «bolchéviques», «anticapitalistes» ou encore «crapitalism», difficile de mettre tout le monde dans le même panier.