Une journée unique, des petites lueurs du matin aux dernières heures de la soirée. Les Québécois l’ont hissé au rang de Fête nationale. En Ontario, la Saint-Jean-Baptiste est plutôt perçue comme la fête du peuple canadien-français. Il n’en fallait pas plus pour ajouter de l’eau dans le vin. Alors, le 24 juin, Fête nationale des Québécois ou fête de tous les Canadiens-Français?
Entre les deux, le cœur balance. D’aucuns ont des avis arrêtés sur le sujet. Pour beaucoup, la question revêt des allures de non-débat. Car, au-delà des querelles terminologiques et des divergences d’opinion, la Saint-Jean permet à tous les francophones d’Amérique du Nord de célébrer leur appartenance à une même grande famille.
Passé le côté politique, c’est aussi une bonne excuse pour se remplir la tête de musique festive en naviguant au gré de partys, gonflé à bloc d’une fierté toute francophone. De gigantesques rassemblements, défilés populaires et autres traditions rythment cette fête peu ordinaire partout au Québec. La Ville-Reine, quant à elle, n’est traditionnellement pas en reste.
Doucement et à son rythme, la métropole anglophone se prépare à sortir ses drapeaux ornés de fleurs de lys. À l’occasion, les Torontois, toutes nations confondues, pourront venir danser sur des airs fredonnés dans la langue de Molière.
Cette année, la Franco-Fête clôt son dernier volet avec une tête d’affiche alléchante. Le Samedi 24 juin prochain, nul autre que Kevin Parent débarquera sur la scène extérieure de Harbourfront. L’artiste viendra y semer ses chansons à la fois énergiques et intimistes, extraites de ses trois derniers albums.