L’Ontario annonçait récemment un investissement à hauteur de 80 millions $ pour la mise en place de stations de recharge pour les voitures électriques. Dans la foulée, Toyota annonçait le lancement d’une usine de fabrication du modèle de VUS électrique le RAV4 à Woodstock en Ontario. La voiture électrique est-elle en train de gagner une bataille en Ontario ou n’est-ce là qu’un leurre d’une potentielle avancée? L’Express a cherché à en savoir plus sur ces voitures électriques.
Pour le moment, vous mettez quelques minutes à faire le plein de votre voiture et cela vous tient plusieurs centaines de kilomètres, parfois même presque mille. Vous pourrez bientôt recharger votre auto électrique entre 12 et 24 heures, pour rouler un peu plus de 100 km, et oui, cela vous coûtera plus cher à l’achat aussi. C’est vendeur, non?
Une solution pour le consommateur?
Pour le moment, on compterait un peu plus de 10 000 voitures électriques aux États-Unis, et un peu moins au Canada. Les constructeurs ont bon espoir que ce nombre augmente rapidement avec l’arrivée sur le marché de la Chevrolet Volt et de la Nissan Leaf. En surfant sur les sites spécialisés en automobile, on peut se rendre compte que la vérité est dure à établir en ce qui concerne la future réussite ou non des voitures électriques.
Du côté constructeur, on vante les mérites d’un plein peu cher, environ 2,25 $ pour recharger toute la batterie, pour faire une centaine de kilomètres, selon le trafic et la vitesse. Sachant que selon eux, 60% des Canadiens font moins de 100 km par jour, l’équation pourrait fonctionner.
De l’autre, les utilisateurs s’indignent du temps de recharge nécessaire pour faire si peu de kilomètres. Les faibles émissions de pollution n’entrent que rarement en ligne de compte.