Depuis 2007, le commissariat aux services en français reçoit des plaintes, les étudie, cherche ce qui ne va pas, émet des recommandations et propose des solutions au gouvernement de l’Ontario. Dans son dernier rapport intitulé Un engagement partagé, le commissaire appelle la communauté à se saisir des problèmes en participant activement au processus de renouvellement de la prestation de services du gouvernement.
Lors de cette dernière année, le commissariat a reçu 381 plaintes, soit une augmentation de près de 10% par rapport à l’année précédente. Le commissaire s’en réjouit et annonce même: «On peut en manger plus!»
En mars 2011, le gouvernement de l’Ontario a annoncé son intention de réformer la façon dont il offre ses services à la population et son intention de mettre sur pied la Commission de réforme du secteur parapublic. «Les communautés franco-ontariennes de partout en province devraient se pencher sérieusement sur les meilleures façons d’obtenir des services de qualité et de proposer de les offrir au nom du gouvernement», suggère François Boileau.
Cela voudrait-il dire que la communauté n’est pas assez présente dans les rouages du système?
«Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit! La communauté a déjà ses institutions! Mais le gouvernement va réévaluer comment on donne les services en français et les francophones ont leur mot à dire. Si les résultats comptent, la manière aussi. C’est important que les communautés prennent en main les discussions pour savoir quel niveau de service on veut.»