Le thé est probablement l’une des boissons les plus extraordinaires qui soient. D’ailleurs, après l’eau, elle est la seconde boisson la plus consommée au monde. «De nombreuses recherches récentes un peu partout dans le monde occidental montrent clairement le fantastique potentiel bénéfique du thé sur la santé», selon Louise Roberge, présidente de l’Association du Thé du Canada et conférencière au dîner mensuel de l’Association des femmes d’affaires francophones de Toronto, lundi 9 mai, au Novotel.
Thé vert, thé noir, thé blanc, thé sombre ou thé rouge, le thé prend toutes les couleurs et à chaque couleur correspond un type de thé bien particulier nous apprend-t-on. On estime qu’il existe plus de 3000 variétés de thé.
«Cette grande diversité provient pourtant d’une seule et même plante: le théier ou arbre à thé (Camellia Sinensis), originaire de la Chine», précise Mme Roberge.
La feuille une fois cueillie, est travaillée de différentes façons et subit de nombreuses transformations, dont la fermentation, une réaction créée sous l’influence d’enzymes contenues dans la feuille fraîche. «En déclenchant et maîtrisant cette fermentation, le planteur choisit et donne sa couleur au thé», explique la conférencière.
Les principaux pays producteurs de thé sont la Chine, l’Inde, le Kenya, le Sri Lanka, la Turquie, le Vietnam, l’Indonésie et le Japon pour une production mondiale qui s’élevait à 3,9 millions de tonnes en 2007, selon l’ONU pour l’Alimentation et l’Agriculture.