«Nous devons être capables de répondre aux nouveaux comportements créés par les nouvelles technologies pour rester un média utile, mais tout en gardant le cap sur notre rôle essentiel: créer de la démocratie, en représentant la société dans laquelle nous évoluons comme diffuseur public», affirmait Sylvain Lafrance, conférencier au Club canadien, mardi 12 avril. Depuis 2005, M. Lafrance dirige les services de la programmation de langue française de CBC/Radio-Canada qui comprennent, entre autres, la Télévision de Radio-Canada, le Réseau de l’information de Radio-Canada (RDI), la Radio de Radio-Canada, Radio Canada International (RCI) et Radio-Canada.ca.
Le plan quinquennal (2015) de Radio-Canada s’assoit sur trois piliers: une programmation nationale distinctive par la création d’émissions canadiennes, une programmation régionale forte qui tient compte des réalités respectives et un développement numérique accéléré pour que le Canada entre vraiment dans l’ère numérique.
«Ces trois piliers du plan, ce sont les points sur lesquels on se concentre le plus pour que le diffuseur public vienne occuper tout son espace d’ici 2015», cite M. Lafrance.
Toutefois le principal défi, c’est d’être capable de répondre aux nouveaux comportements qui sont créés par les nouvelles technologies selon le conférencier. «Aujourd’hui le public a de nouvelles attentes vis-à-vis des médias, on doit répondre à cela si on veut demeurer un média efficace.»
Les gens s’attendent à avoir une information très rapidement et veulent avoir accès à toute l’information. Ils veulent aussi avoir accès à de la valeur ajoutée. «Par exemple si on entend une nouvelle, on veut pouvoir aller sur le site web pour fouiller encore davantage. Ça change complètement le rapport», selon le vice-président.