Projet phare de l’ACFO Toronto depuis quelques années, la création d’un village francophone est en ce moment à l’étude. La fondation Trillium avait refusé plusieurs demandes de subventions de la part de l’ACFO et de Choq FM pour cette création, mais a finalement accepté cette année de financer une étude de faisabilité. Un point positif pour l’association torontoise qui a vécu une année tourmentée, comme le rappelle son président Jean-Pierre Boué, joint après l’assemblée générale annuelle de l’ACFO.
Jean-Pierre Boué est amer, il se sent trahi. L’ACFO Toronto a perdu cette année 3000 $, qui ont été virés du compte de l’organisme vers un autre compte. L’ACFO a porté plainte contre une ancienne collaboratrice, qui a été évincé du conseil d’administration de l’ACFO et une enquête est en cours.
«Ce sont des choses qui ne devraient pas arriver au sein d’organisme comme l’ACFO», s’énerve le président de l’association.
Heureusement, tout n’est pas noir en cette fin d’année 2010 puisque le projet de village francophone, qui tient particulièrement à l’ACFO, verra peut-être enfin le jour, pas tout de suite c’est certain, mais au moins, une étude de faisabilité est en marche, financée à hauteur de 25 000 $ par la fondation Trillium. La radio communautaire Choq FM travaille en ce moment même, en interne, l’étude.
La directrice de Choq FM Tonia Mori, explique qu’un rapport devra être rendu en juin à la fondation Trillium et qu’il s’agit principalement de faire des recommandations. «Qu’est ce que c’est un village francophone, est-ce que c’est viable économiquement, est-ce que c’est attirant».