Après un premier opus intitulé Escalader l’ivresse, sorti en 2008, l’auteur-compositeur-interprète de Montréal nous revient cette fois-ci avec La Garde, un disque plus rock mais emballé dans un cocon de pop électronique. Composé comme une histoire découpée en plusieurs chansons, La Garde se veut une critique sociale de notre temps, mis en scène à travers la voix d’Alexandre Désilets. Il était à Francophonie en fête le vendredi 22 octobre dernier et lançait La Garde le mardi 26, l’occasion de lui poser quelques questions sur ce nouvel album, uniquement en français.
Alexandre est on ne peut plus fier de revenir en Ontario avec un disque en français. Il a vécu une partie de son élémentaire à Kingston et connaît la réalité de vivre en français en Ontario. Ces défis, il a voulu les relever en proposant un album tout en français, même si, et c’est valable au Québec aussi, chanter en anglais ouvre plus de portes.
«Je me sens comme un ambassadeur, d’une réalité que je connais. Il faut faire l’effort de parler les deux langues», livre-t-il.
Pour cet amoureux de la voix, chanter dans sa langue est un choix fort. «Moi c’est ma façon de communiquer. Plus jeune, je chantais ce que j’entendais.»
S’il admet accorder une importance toute particulière aux arrangements guitares, il essaye toujours d’appuyer certaines lignes avec sa voix. «C’est un choix esthétique. Il faut faire des tests», explique-t-il.