1er Festival d’été franco-caribéen

Le Festival Kompa Zouk Ontario (FKZO) invite le Grand Toronto à se joindre à son 1er Festival d’été qui se tiendra du 21 juillet au 1er août. L’événement vise à faire connaître les cultures franco-caribéennes à travers une programmation artistique, éducative et sociale. Jennyne Mayard, fondatrice du FKZO, en compagnie de membres du comité exécutif de l’organisme, nous offrent un aperçu du mandat du FKZO et de son calendrier culturel.

«Plusieurs ont entendu parler du FKZO pour la première fois, suite à son soutien et à sa participation aux activités de levées de fonds liées au séisme survenu en Haïti le 12 janvier dernier», mentionne Danielle Cantave, porte-parole du FKZO.

«Cet été, FKZO, créé en 2008, compte offrir pour la première fois une vaste programmation dont pourra bénéficier la scène artistique ontarienne et ce, dans le but de poursuivre cette initiative annuellement.»

«L’ensemble des artistes qui participeront au festival sont originaires des Caraïbes dont, entre autres, Haïti, qui sera aussi représenté au festival multiculturel Carassauga prévu à la fin de mai», annonce-t-elle.

Bien que FKZO 2010 se concentre sur la promotion des cultures franco-caribéennes à travers la musique, la danse, la gastronomie, l’art et le cinéma, l’événement se veut inclusif de toutes les communautés culturelles du Grand Toronto «comme une fenêtre sur la grande diversité de la communauté franco-torontoise», rappelle la fondatrice du FKZO, Jennyne Mayard.

Arts visuels, films créoles, danses et concerts

«Notre programme est conçu pour rejoindre les intérêts de tout un chacun, toutes cultures confondues», réitère Andrea Delvaillé, chargée des communications.

«Les activités familiales du festival sont gratuites et s’adressent tant aux francophones, anglophones qu’aux francophiles.»

Le Festival sera lancé à l’hôtel Novotel, mercredi 21 juillet, de 18h à 20h. Du 21 au 31 juillet la galerie Céline-Allard du Centre francophone de Toronto (CFT), accueillera une exposition d’œuvres d’arts visuels d’artistes caribéens dont l’objectif est de faire découvrir l’histoire et les origines des cultures caribéennes issues d’Haïti, la Martinique, la Guadeloupe, la Dominique, les Seychelles pour ne citer que quelques-unes des îles représentées.

Une projection de films créoles est prévue à la galerie, vendredi 30 juillet. Dimanche 1er août, le Festival propose une journée familiale en plein air au Metro Hall Square. «FKZO invite les familles à se joindre à l’atmosphère du festival remplie de chaleur franco-caribéenne incluant des concerts et de la danse pour toute la communauté de midi à 22h», mentionne Gaëlle Mbobi, membre du comité exécutif.

Deux soirées spectacles payantes seront offertes au Novotel dont une samedi 31 juillet avec les groupes T-Vice et Tempo, et l’After Party en conclusion du festival, dimanche 1er août.

FKZO se déroulera en même temps que Caribana. «Les deux festivals sont complémentaires: Caribana présente les Caraïbes anglaises alors que FKZO aspire à promouvoir les cultures franco-caribéennes», précise Mme Delvaillé.

Par la même occasion, les organisateurs du FKZO souhaitent offrir aux nouveaux membres de la communauté franco-caribéenne l’opportunité de contribuer au patrimoine canadien, tout en développant un sentiment d’appartenance à la société d’accueil canadienne.

Avis aux intéressés, FKZO est à la recherche de nombreux bénévoles pour encadrer les activités de l’événement: les élèves du secondaire sont les bienvenus.

Nombre d’organismes francophones prêtent main-forte au FKZO dont, entre autres, le CFT, le Collège Boréal, le RDÉE, Franco Fête.

Kompa Zouk

FKZO réfère par son nom au Kompa, musique haïtienne inventée par le saxophoniste Nemours Jean-Baptiste. Dérivant du Merengue et proche du Calypso, ce genre musical a connu un grand succès dans les Caraïbes vers la fin des années 1970.

Le Zouk, danse de société d’abord issue de Trinidad et la Dominique, est devenue très populaire dans les Antilles françaises au début des années 1980. Le groupe bien connu Kassav, constitué de musiciens martiniquais et guadeloupéens, a largement contribué à populariser le Zouk dans les Antilles et ailleurs.

L’apparition de nouveaux sons, surtout au niveau des basses, claviers et cuivres, donne au Zouk un air de modernité et surtout de fête, une musique vivante et dansante.

Le Zouk se danse en couple, collé serré, l’homme tient la femme par la taille et la femme enlace un bras autour du cou de son partenaire.

Il existe plusieurs variantes du Zouk dont le «Zouk love» qui se caractérise par des pas variés et désignés sous les noms épicés de «Zouk cannelle», «Zouk gingembre» et «Zouk piment». Un menu savoureux en perspective!
Info:www.festivalkompazouktoronto.com