Le TfT réussit son pari

Soirée-bénéfice pour le Théâtre français de Toronto

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Publié 18/05/2010 par Guillaume Garcia

Depuis plusieurs représentations, Guy Mignault, directeur artistique du TfT et irremplaçable maître de cérémonie, nous parlait d’une soirée-bénéfice avec cocktail, dégustation de vin, aquarelles de Michel Tremblay et représentation de Fragments de mensonges inutiles. Cette soirée s’est déroulée le jeudi 6 mai et a rapporté quelque 7000$ à l’organisme. De quoi mettre du beurre dans les épinards et récupérer les financements perdus à cause de la satanée crise économique mondiale!

«Depuis la crise économique, plusieurs de nos moyens de financement se sont volatilisés. Les gens faisaient des dons avec les intérêts de leurs placements et comme il n’y a pas eu d’intérêts, il n’y a pas eu de dons. On s’est donc demandé ce qu’on pouvait faire», explique Guy Mignault.

Pour ne pas avoir à se rajouter une quantité de travail trop importante et maximiser leur levée de fonds, le TfT a eu l’idée de coupler un événement avec quelque chose de déjà existant, d’où l’idée de faire d‘une soirée de représentation de la pièce de Michel Tremblay Fragments de mensonges inutiles une soirée spéciale bénéfices.

«Tout le monde s’est mis l’épaule à la roue et finalement tout a très bien fonctionné», se réjouit le directeur artistique du TfT. « C’est formidable parce que tout le monde a été généreux», poursuit-il. D’ailleurs, il y a fort à parier que ce genre d’événement soit réitéré vu la demande et la réussite de cette soirée. Plus de 70 personnes ont répondu présentes à l’invitation du TfT et comme le dit si bien Guy Mignault : «Si les gens en veulent, on va leur en donner!»

La prochaine édition de la soirée-bénéfice est prévue pour la dernière pièce de la prochaine saison du Théâtre français, ce qui signifie que le TfT peut voir en grand, avec toute une année de préparation, comparé à cette dernière soirée où ils ont eu à peine deux mois pour tout organiser.

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Le manque à gagner du TfT lié à la crise économique n’est pas immense, «un petit pourcentage du budget total, des peanuts, mais des peanuts dont on a besoin», souligne Guy Mignault.

L’avenir du TfT n’est en aucun cas remis en cause et Guy espère maintenant fêter les 50 ans du théâtre dans son théâtre. C’est clairement la prochaine étape du développement du TfT, acquérir un lieu qui lui serait propre, afin de pouvoir créer un bar, une salle de cabaret, donner des cours ou encore monter des pièces avec les abonnés.

Il reste quelques années pour que le rêve de Guy devienne réalité, et dans tous les cas, si ce n’est pas pour les 50 ans du théâtre français, ce ne sera que partie remise.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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