Une quarantaine de membres de la communauté haïtienne de la région de Toronto ont assisté à la session d’information offerte par les Services juridiques du Centre francophone de Toronto (CFT) quant aux mesures spéciales récemment adoptées par Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) en réponse au séisme qui a secoué Haïti. Aïssa Nauthoo, directrice des Services juridiques du CFT, a animé la session qui s’est déroulée vendredi 29 janvier au Storefront (Lawrence Est) à Scarborough.
La rencontre a permis de clarifier les procédures liées aux demandes de parrainage, mais aussi d’en souligner les faiblesses ainsi que l’écart dans la gestion du traitement des dossiers selon les provinces.
«Les réfugiés haïtiens, en attente du statut de leur demande, sont particulièrement pénalisés, puisqu’ils ne peuvent initier aucune démarche de parrainage tant qu’ils n’auront pas obtenu la résidence permanente», explique Aïssa Nauthoo.
«La loi est claire: seules les personnes détenant la citoyenneté canadienne ou le statut de résident permanent sont éligibles pour faire une demande de parrainage.
Dans le cas des personnes réfugiées originaires d’Haïti, qui doivent attendre plusieurs mois avant de connaître le statut de leur demande, comme nombre d’autres réfugiés, cette attente suscite des délais importants quant aux démarches éventuelles de leurs demandes de parrainage», ajoute-t-elle.