Le groupe français a donné hier soir à Toronto son deuxième concert canadien après celui de Montréal. Un répertoire composé principalement de chansons anglophones puisqu’il s’agit de reprises de la période New Wave Post Punk. Mais le français était bien présent, pas dans les textes mais dans l’attitude. La «French Touch» n’est pas morte et le public en redemande. Sensualité et désinvolture toute parisienne, la grande séduction a opéré et Paris redevenue, le temps d’un soir, la ville la plus excitante du monde.
Le concept-groupe Nouvelle Vague s’est fait connaître du grand public en 2004 avec le premier album éponyme. Sur le disque, le succès du groupe anglais Joy Division, Love Will Tear Us Apart, y est reprise de manière très douce et sensuelle. Le titre fait un carton et les médias s’intéressent de plus près au phénomène.
À la base du projet, le producteur Marc Collin, qui a eu l’idée de rendre hommage à la scène Post-Punk et fin 70’s, comme Joy Division, The Clash, The Cure, Depeche Mode and the Dead Kennedys.
Il s’imagine une chanteuse brésilienne écrire Love Will Tear Us Apart, sur la plage, sur un rythme de bossa-nova. Il contacte des amies chanteuses pour une reprise de la chanson phare de Joy Division.
«On l’a fait juste pour nous, sans attentes», se souvient Marc Collin. Oui mais la chanson se diffuse rapidement, le succès pointe le bout de son nez, l’album se vend très bien. Une tournée est programmée et les salles sont pleines. Voilà qui pousse à aller un peu plus loin.