Pour ceux qui connaissaient Stéphanie Martin avec sa longue chevelure bouclée, le choc va être rude. La Femme fatale (L’Express du 17 juillet au 23 juillet 2007) a coupé ses cheveux il y a près de deux mois, signe d’un renouveau chez quelqu’un qui veut plaire par la beauté, mais plus seulement.
Stéphanie en a assez de faire semblant. Elle veut de l’authentique, sans façades.
Si la volonté ne manquait pas, le choix a été difficile, elle avoue n’avoir jamais eu les cheveux courts. Mais une fois la chose faite, tous les doutes se sont dissipés, elle avait fait le bon choix.
De nombreuses remises en questions artistiques ont suivi et aujourd’hui, Stéphanie parle de composer un album en français, alors qu’elle écrivait auparavant en anglais.
Née aux États-Unis, élevée à Montréal, mariée à un anglophone, le français n’a pas été le choix premier pour sa carrière, mais de grands changements sont à venir. «C’est notre devoir d’artistes francophones de s’exprimer en français. C’est de plus en plus fort en moi de participer et de vivre en français», nous livre-t-elle, entre deux gorgées de café.