Le mardi 29 décembre au petit matin, un groupe de plus de 1100 personnes (dont 50 Canadiens), provenant de 40 pays divers, va tenter d’entrer dans la bande de Gaza, par la ville frontalière avec l’Égypte de Rafah. Je serai de ce groupe, avec mon fils et ma fille. Les autorités égyptiennes nous laisseront-elles passer? L’armée israélienne va-t-elle intervenir?
La Marche pour la Libération de Gaza est l’initiative d’un ensemble d’organisations pacifistes sous l’égide de CodePink, un groupe de femmes américaines, créé à l’époque de G.W.Bush pour tenter de s’opposer à la guerre en Iraq.
L’appel à une grande démonstration pacifiste à Gaza a pour but d’éveiller la conscience de l’humanité à l’égard de ces Palestiniens – plus d’un million et demie de personnes – enfermées dans ce que certains appellent «la plus grande prison au monde».
Amnesty International a dénoncé le blocus de Gaza comme «une forme de punition collective, une violation flagrante des obligations d’Israël à l’égard de la 4e convention de Genève». Human Rights Watch a
qualifié le blocus de «violation grave du droit international» et Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits humains dans les territoires occupés palestiniens, Richard Falk, qualifie le siège d’Israël de «crime contre l’humanité».
De nombreuses personnalités ont endossé officiellement la Marche, entre autres les auteurs Alice Walker, Noam Chomsky, Noami Klein; et puis George Galloway, membre du parlement britannique, le cinéaste Oliver Stone, le peintre torontois Charles Pachter, des politiciens canadiens: Richard Nadeau du Bloc Québécois, Libby Davis et Irene Matthysen du NPD.