Loin des canons des spectacles de danse auxquels vous êtes habitués, les Pinup Saints passent en revue dans leurs chorégraphies toutes les émotions liées à l’amour et au sexe. Ils n’ont quasiment aucun tabou et font uniquement ce qui les amuse. La messe est dite. Sur fond de musique trashy électro rock la troupe sexy enchaine les mouvements osés et suggère plus que ne montre, à vous de vous faire votre film. Une manière d’aborder la sexualité et la sensualité de manière franche, mais à des années lumière du moindre vidéoclip de R’n’B ou de hip-hop. Une certaine idée de la classe en quelque sorte…
Il y a cinq ans, après 11 ans passés dans le monde du spectacle en tant que danseuse, chorégraphe, directrice artistique, Mabel Palomino décide de franchir un cap et d’essayer quelque chose de nouveau, dans lequel elle aurait carte blanche.
Elle choisit d’exorciser ses démons et conçoit un spectacle qui explore les fantasmes érotiques de la femme. Quand elle présente son spectacle à ses amis, elle explique qu’il parle de la sensualité. «Chaque femme a un côté innocent et un autre sexuel, c’est là dessus qu’est basée la mise en scène», indique t-elle.
Oubliés les labels trop contraignants où les artistes ont «trop de limites», selon Mabel, elle veut quelque chose de «fresh». La chorégraphe invite un jeune danseur plein d’avenir à la rejoindre dans son projet, il s’appelle Nico Archambault et sera le vainqueur de la version canadienne de So You Think You Can Dance.
«On travaillait ensemble avant sur le même spectacle, ça a cliqué. Pour les Pinup Saints, on a voulu faire tomber les inhibitions et aller cherche le talent pour créer le groupe. On voulait sortir des formats de danseurs d’arrières plans», enchaîne celui vers qui vont toutes les pensées de la gente féminine assistant à la représentation des Pinup Saints.