«Ah si j’étais riche…» Qui n’a pas rêvé, un jour, d’empocher le fameux gros lot avec, à la clef, la possibilité d’acheter une belle maison, de prendre une année sabbatique ou, tout simplement, d’arrondir ses fins de mois, à l’abri de tout souci financier.
Les publicités de l’industrie du jeu vendent du rêve, des images lascives de plages désertes, les visages souriants des heureux gagnants du Loto Super 7. Elles sont financées par le gouvernement ontarien qui, chaque année, investit des centaines de millions dans la promotion des jeux d’argent et de hasard.
Les revers de la médaille? On estime qu’il y a, en Ontario, 340 000 personnes qui ont des problèmes de jeu modérés ou graves. Le jeu pathologique vient se classer parmi les problèmes de santé publique.
Comme dans tout jeu de hasard, les chances de gagner sont moindres, sauf pour le gouvernement. Face à ce fléau social, la province a-t-elle les moyen de se priver des sommes colossales rapportées par les jeux d’argent et de hasard?
Le culte du jeu
En 1994, la province inaugurait son premier casino à Windsor. Depuis, elle a ouvert trois autres casinos commerciaux, six casinos de bienfaisance et casinos autochtones, 16 salles de machines à sous situées dans les 18 hippodromes autorisés de la province.