Les responsables sont formels, la définition plus inclusive de la francophonie annoncée le 4 juin n’aura que peu d’impact sur les admissions opérées par les conseils scolaires, ceux-ci étant déjà largement ouverts aux nouveaux immigrants. Au niveau agenda, les politiques d’admissions révisées entreront en vigueur le 15 janvier 2010.
Les écoles devront réviser leur processus d’admission afin de le normaliser davantage et de rendre leurs écoles plus accueillantes pour les nouveaux arrivants francophones, les nouveaux arrivants ne parlant ni français ni anglais, les enfants ayant des grands-parents dont la langue maternelle est le français, les familles dont un des parents ne parle pas français, dit le communiqué du gouvernement de l’Ontario.
«En adoptant des modalités d’admission plus inclusives, non seulement l’école de langue française permettra à un plus grand nombre d’élèves d’atteindre leur plein potentiel, mais contribuera aussi à l’épanouissement de la francophonie en Ontario», indique Kathleen Wynne, ministre de l’Éducation.
Du côté des conseils scolaires, on se réjouit d’une telle annonce, «mais qui ne va pas changer beaucoup de choses, nos écoles étant déjà très ouvertes», avoue Gyslaine Hunter-Perreault du CSDCSO.