Au fil du temps, la Cour suprême du Canada est intervenue dans une série d’enjeux sociaux: ouverture des magasins le dimanche, décriminalisation de l’avortement, droit des francophones de gérer leurs propres écoles, et mariage entre personnes de même sexe.
La Charte, un outil puissant
L’enchâssement de la Charte canadienne des droits et libertés dans la Constitution du Canada, en 1982, marque un moment charnière pour la Cour suprême, qui doit donner aux principes généraux de ce texte une cohérence structurelle et pratique.
Devenue un outil judiciaire puissant, la Charte sera évoquée dans un millier de recours durant les deux premières années de son existence.
Interprétée et parfois réinterprétée par les juges de la Cour suprême, la Charte influence les politiques publiques du pays – donc les autorités politiques et juridiques. Ce travail accroît considérablement l’intérêt politique et médiatique envers la Cour suprême.
Décisions déterminantes
Souvent, la Cour suprême ne s’attardera pas directement aux conclusions d’un procès, mais à un principe qui les sous-tend. Ainsi, la portée des décisions du plus haut tribunal est plus large et fait jurisprudence.
						
                                                                                                    

