Lycée français de Toronto: un déménagement qui est aussi un tremplin

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Publié 25/11/2008 par Guillaume Garcia

Installé depuis juin dans une nouvelle enceinte du 2327 rue Dufferin, le lycée français de Toronto prend cette année un nouveau départ. L’ensemble du personnel a mis la main à la pâte pour que le changement d’adresse se passe au mieux côté élèves et aujourd’hui, selon le Consul général de France, c’est aux enfants de répondre présents.

«L’inauguration du Lycée termine un cycle, l’étape suivante, c’est l’achat», affirme Dominique Duthel, proviseur du Lycée Français de Toronto. Depuis décembre 2007, toute l’équipe du Lycée négociait avec le Toronto District School Board, qui gère des milliers d’écoles à Toronto, afin de trouver une solution pour donner un nouveau départ au Lycée français par le biais d’une nouvelle localisation.

Le choix n’a pas été facile, certains restant très attachés au centre-ville mais aujourd’hui, la réussite est bel et bien là. «On est passé d’un espace qui n’était pas une école à un espace conçu pour le confort quotidien des élèves», résume le proviseur.

Pour faire partager cette réussite, malgré une perte d’effectif d’environ 15 %, le Lycée avait invité, mardi 18 novembre, les parents d’élèves, les professeurs et plusieurs personnalités publiques à assister à l’inauguration officielle du Lycée, inauguration placée sous le signe de la région Bourgogne avec dégustation culinaire et viticole à l’appui. Les négociations pour trouver la nouvelle localisation du Lycée ont été âpres et le choix fait par l’équipe du Lycée n’était pas évident.

Pour Olivier Boasson, conseiller culturel à l’ambassade de France d’Ottawa, «le vrai travail commence. Il faut conforter le lycée dans ses nouveaux habits, trouver une place sereine et entière dans le système de scolarité de la ville».

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Dominique Duthel, proviseur du Lycée, met en avant «la mobilisation exceptionnelle des professeurs qui peuvent dorénavant mener les projets pédagogiques qu’ils veulent.» Tous louent la persévérance du Lycée dans sa recherche de la meilleure solution pour les enfants, solution trouvée, un peu plus loin du centre ville, mais proposant un cadre de scolarité bien meilleur. «Ici, nos enfants sont heureux, ils ont une école lumineuse, une grande cour de récréation et de belles salles de classe», assure le proviseur.

L’inauguration du Lycée a été l’occasion pour les invités de visiter les salles de classe, aménagées suivant la volonté de chaque professeur, ce qui fait la fierté du proviseur: «Les professeurs ont une liberté, chacun a un espace où il peut pratiquer la pédagogie comme il le souhaite. Pour eux, c’est très important. Ils se sentent chez eux et aujourd’hui ils sont présents parce qu’ils veulent le montrer.»

Le Lycée se tourne maintenant vers le futur et compte bien repasser le seuil des 300 élèves. «Il y a des quartiers résidentiels au nord du Lycée. Il faut que ça passe par le bouche à oreilles, que les élèves viennent et soient heureux, que ça leur plaise d’étudier en français dans un environnement anglophone», explique Dominique Duthel.

Une classe spéciale pour les enfants anglophones voulant étudier en français mais n’ayant pas les bases est même en projet pour le Lycée, mais encore une fois le tout sera une question de gestion de l’espace, des équations spatiales auxquelles le proviseur de Lycée, ancien professeur de géographie, aime trouver des réponses.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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