La ville de Toronto est connue pour plusieurs de ses quartiers: chinois, grec, italien, portugais, indien, gai, etc. Existe-t-il un quartier francophone? À proprement parler, non. Il n’y a pas une rue qui identifie la présence française à Toronto. Pourtant, malgré les francophones disséminés à travers la Ville-Reine, l’histoire de la francophonie y réside et continue de s’y développer…
75 personnes se sont inscrites à la soirée du lancement de la deuxième phase du projet de développement du village francophone de Toronto mené par l’ACFO. «Le projet Les Bâtisseurs de la francophonie est maintenant devenu un programme géré par l’Association des communautés francophones de l’Ontario (ACFO) grâce à l’appui financier de Patrimoine canadien», explique Hélène Roussel, vice-présidente. «Notre but ce soir, dit-elle, est de sensibiliser et de mobiliser un maximum de Bâtisseurs bénévoles afin d’assurer le succès du programme à long terme.»
Marcel Grimard, président de l’ACFO, fait le point sur les activités réalisées et à venir.
«8 000 personnes se déclarent francophones dans la zone proposée du village francophone de Toronto. L’objectif est d’obtenir l’accord de la Ville de Toronto pour désigner cette zone comme le village francophone de Toronto d’ici 10 ans. Un concours sera officiellement lancé afin de choisir le nom du quartier», dit-il.
La projection d’un projet de vidéo (en construction) nous transporte auprès d’un grand nombre d’institutions francophones ayant pignon sur rue dans un large quadrilatère qui s’étend au sud de la rue Bloor, jusqu’au lac Ontario, entre les rues Parliament et Bay.