Les services en français pour les femmes et les filles aux prises avec la violence sont insuffisants ou inexistants. Le scénario est le même dans la plupart des provinces et territoires au pays. Le fédéral, les gouvernements provinciaux et territoriaux doivent reconnaitre l’importance d’offrir des services en français et assurer une stabilité du financement des organismes.
Contenu commandité par l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne
«Il y a très peu de ressources pour les femmes [qui sont aux prises avec la violence] en Saskatchewan, malheureusement. En français, il n’y a absolument rien. C’est aussi simple que ça», se désole Mélissa Gagnon, vice-présidente de l’organisme Entr’Elles Regroupement femmes de la Saskatchewan.
«Il y a très peu de maisons d’hébergement pour les femmes. Il y a quelques hébergements de seconde étape, mais même là, les listes d’attente sont très longues», ajoute-t-elle.
Au Manitoba, la directrice de ChezRachel, Sonia Grmela, fait la même observation. «Le service francophone est extrêmement limité. On est le seul endroit où il y a un programme d’appui et un hébergement qui est francophone à Winnipeg, et je crois que, dans l’Ouest canadien, on est les seuls», précise-t-elle.