«C’est parti d’un rêve d’enfant, en 1986, j’avais 14 ans. Je voulais faire le tour du monde en voiture, mais avec une voiture qui ne détruise pas la planète.» C’est ainsi que Louis Palmer raconte le début de son aventure. Il a construit une voiture, fonctionnant à l’énergie solaire et s’est mis en tête de traverser les cinq continents, 40 pays et de faire 50 000 km en 18 mois. Voilà pour les chiffres. En juin 2006 le véhicule obtenait avec brio le certificat lui permettant d’évoluer sur les routes. Louis Palmer est parti le 3 juillet 2007 pour son tour du monde…
Aucun rejet de CO2 dans l’air, une vitesse maximale de 90 km/h et une autonomie de 400 km, voilà de quoi faire rêver beaucoup de constructeurs automobiles.
Pour défendre ses valeurs et son attachement à la planète, Louis Palmer roule, de pays en pays, pour montrer qu’il existe d’autres façons de consommer l’énergie, ou plutôt qu’il existe des voies pour ne pas gâcher l’énergie.
Il était de passage à Toronto ce lundi 25 août où il rencontrait le maire adjoint Joe Pantalone. Ces derniers se sont rendus en taxi solaire jusqu’au Canadian national exhibition où le taxi est exposé jusque mercredi 27 août. Louis Palmer et son taxi solaire passeront ensuite aux chutes du Niagara avant d’aller à Washington DC.