Dans la région du Grand Toronto ainsi que dans le sud-ouest de l’Ontario, la grande séduction menée auprès des patrons passe aujourd’hui par la maîtrise de la langue de Shakespeare, avec, en parallèle, celle de Molière comme complément nécessaire.
Avec un taux de chômage en nette régression ces derniers mois, l’avenir semble prometteur pour les Canadiens à la recherche d’un emploi. Il s’annonce d’autant plus radieux pour ceux qui affichent sur leur curriculum vitae la maîtrise courante du français et de l’anglais.
Le bilinguisme et l’emploi étaient justement au cœur d’une conférence jeudi dernier à Toronto. L’événement, organisé par le Collège Boréal, a réuni plus d’une centaine d’intervenants du monde du travail.
Confiants, les participants à la conférence ont évoqué avec optimisme les avantages offerts par la maîtrise des deux langues officielles, tout en rappelant les difficultés allant de pair avec les réalités du bilinguisme au sein de l’entreprise.
Finie l’époque où un employé unilingue anglophone devait transférer un appel en provenance du Québec ou de la France à son confrère maîtrisant suffisamment bien la langue de Molière. Avec la multiplication des partenariats et des accords commerciaux entre pays et provinces, le bilinguisme est devenu un critère majeur exigé par bon nombre de compagnies.