À l’approche de Noël, dans la Ville-Reine et aux alentours, les églises de dénomination chrétienne se préparent pour le grand soir, le 24 décembre, en multipliant veillées, temps de prières et pastorales.
Il a toujours été grand le mystère de la foi et, à cet égard, chaque église a sa propre façon de célébrer et de rendre gloire au Tout-puissant. Si, dans les petites municipalités de la province, les fidèles n’ont d’autre choix que de se rendre à l’unique paroisse du village, à Toronto, ce sont des milliers de croyants qui convergent vers autant d’églises qu’il existe de congrégations.
Baptiste, pentecôtiste, évangélique luthérienne, protestante unie, romane catholique: la liste des différentes dénominations est longue et, dans ce regroupement de religions, il y en a pour tous les goûts.
À cette époque de l’année, alors que bon nombre de pays s’apprêtent à célébrer la venue de Jésus sur terre, la question de la foi dans une société séculaire acquiert une valeur toute particulière, notamment lorsque la religion est chaque jour en perte de vitesse un peu partout dans le monde.
Pour certains, célébrer sa foi signifie s’arrêter un instant, se recueillir pieusement devant l’autel, pour d’autres, la religion devient synonyme de chant, de danse et de ferveur mystique, le tout sur fond de musique entraînante et dynamique.