Les Autochtones de la nation Wolastoqey ont lancé une petite bombe dans le paysage néobrunswickois la semaine dernière en décidant de poursuivre les gouvernements fédéral et provincial pour faire reconnaitre leur titre ancestral sur environ la moitié du territoire de la province.
La bataille juridique pour l’obtention de cette reconnaissance, peu connue du grand public, s’annonce longue et complexe pour le peuple de la «belle et abondante rivière».
Les chefs des six communautés Wolastoqeys du Nouveau-Brunswick veulent faire reconnaitre par la cour leur titre ancestral sur une zone qui correspond approximativement à la partie néobrunswickoise du bassin versant du fleuve Saint-Jean.
Ceux qu’on appelait aussi autrefois les Malécites affirment n’avoir jamais cédé aux colons européens ce territoire qu’ils occupent «depuis des temps immémoriaux» et assurent en être toujours les véritables propriétaires.
Qu’est-ce qu’un titre ancestral?
Dans l’histoire du pays, la Cour suprême n’a reconnu qu’une seule fois l’existence du titre ancestral d’une Première Nation sur une partie de son territoire traditionnel.