Présent dans de nombreux antisudorifiques, le sel d’aluminium est souvent accusé de provoquer ou d’aggraver les cancers du sein. Ces craintes sont-elles fondées?
Le débat sur la toxicité du sel d’aluminium contenu dans les antisudorifiques a cours depuis des décennies.
Les toxines retenues
L’hypothèse veut que les sels d’aluminium empêchent le corps de transpirer et retiennent ainsi les toxines à l’intérieur de notre organisme.
La raison: lorsque la peau est humide, ces sels, ou chlorhydrates d’aluminium, se transforment en hydroxydes d’aluminium. Un produit qui bouche les pores afin de bloquer la transpiration… et ainsi empêcher les odeurs de se manifester.
De plus, certains chercheurs croient que le lactate, un des composés de la sueur, pourrait dissoudre une partie de l’hydroxyde d’aluminium, qui traverserait ainsi la barrière de la peau et, possiblement, causerait des cancers du sein.