Pouvait-il en être autrement? Avec tous les événements tragiques des dernières semaines, le Mouvement ontarien des femmes immigrantes francophones (MOFIF) réagit.
Il a jugé opportun, pour la rentrée scolaire et dans le cadre de ses Rencontres virtuelles, de programmer des webinaires pour mieux outiller parents et jeunes face au racisme à l’école. Parce que ce n’est pas irréversible.
«Je suis devenue Noire au Canada.» Cette phrase chargée de sens, c’est la directrice du MOFIF, Carline Zamar, qui la prononce. Basée à Toronto, cette femme engagée au sein de sa communauté, également comédienne, est d’avis «qu’il faut savoir reconnaître les signes».
La différence, c’est souvent l’autre qui nous la fait ressentir. C’est encore plus vrai avec les enfants. «Ce sont eux qui sont les plus vulnérables dans tout ça.»
Heureusement, la directrice du MOFIF estime qu’au sein de la société canadienne, la question du racisme est prise plus au sérieux aujourd’hui qu’elle ne l’était au début du siècle. «Mais on ne va pas y arriver si on ne met pas la main à la pâte.»