Pourquoi certaines personnes souffrent de détresse respiratoire aigüe, alors que d’autres n’ont aucun symptôme? Est-ce parce que leur système immunitaire est trop faible que les personnes âgées en meurent si souvent?
La réponse à cette question n’est pas simple, parce que le système immunitaire met en cause une grande variété de mécanismes qu’on peut séparer, en gros, en 3 lignes de défense.
Les barrières physiques et chimiques
Aucun virus ne peut se multiplier par lui-même. Pour y parvenir, il doit d’abord se greffer à une cellule, y insérer son génome et la forcer à fabriquer des copies de lui-même.
Cette prise de contrôle ne réussit pas chaque fois. Car le virus qui entre dans les voies respiratoires ou digestives rencontre une première ligne de défense formée des muqueuses et des cellules épithéliales qui tapissent l’intérieur de la bouche et du nez (barrières physiques), ainsi que des sécrétions comme le mucus, la salive, les larmes et le suc gastrique (barrières chimiques).
Les cellules épithéliales des voies respiratoires sont munies de petits poils qui ont pour fonction de repousser les corps étrangers vers la sortie.