Le rejet d’une demande d’immigration au Canada pour des raisons médicales ne correspond pas aux valeurs canadiennes.
Le gouvernement fédéral devrait donc revoir cette politique discriminatoire, selon l’assistante professeure Laura Bisaillon du Centre interdisciplinaire de la Santé et de la Société à l’Université de Toronto, conférencière invitée par la Société d’Histoire de Toronto le 15 janvier à l’Alliance française.
À l’aide d’une méthode de travail qu’elle appelle «éthnographie institutionnelle», l’universitaire recueille, catalogue et relaye les exemples et les histoires.
Elle-même atteinte d’une maladie qu’elle peut soigner uniquement parce que les médicaments sont remboursés au Canada, elle estime avoir «de la chance d’être née au Canada».
Incohérences
Son objectif est de mettre en évidence l’incohérence de cette exigence médicale étiquetant un immigrant comme un «fardeau excessif pour les services sociaux et de santé».