Depuis au moins deux décennies, les professionnels de la santé recommandent aux parents de ne pas donner d’aliments allergènes, comme les œufs et les noix, à leurs enfants en bas âge.
Or, de récentes études ont remis en question cette pratique censée éviter les réactions allergiques.
Chez les nourrissons à haut risque
De plus en plus de données probantes indiquent en effet que l’introduction d’aliments allergènes solides avant l’âge de six mois, chez les nourrissons considérés à haut risque, contribuerait à prévenir l’apparition d’une allergie alimentaire, particulièrement aux œufs et aux arachides.
Les bébés sont considérés à haut risque s’ils ont une prédisposition personnelle ou familiale aux allergies, comme l’eczéma, ou si un membre de leur famille au premier degré, comme un frère ou une sœur, est atteint d’allergies.
Pas avant quatre mois
La Société canadienne de pédiatrie encourage désormais les parents de ces enfants à introduire dans leur alimentation de petites quantités d’aliments potentiellement allergènes, comme les arachides, le poisson ou les œufs, vers l’âge de six mois, mais pas avant quatre mois.