Guerre en Syrie, chaos en Libye et en Somalie, attentats presque quotidiens en Irak et en Afghanistan, et maintenant coup d’État militaire en Égypte… Ça va mal dans le monde musulman.
Non pas que la chrétienté n’ait pas elle aussi son lot de problèmes: endettement périlleux, chômage des jeunes, Rob Ford…
Mais on peut continuer de planifier des vacances à Paris ou Lisbonne en «crise», alors que pour Le Caire ou Damas, on conseille vivement d’attendre que ça se calme. Même pour plusieurs pays qui ne sont pas à feu et à sang – Pakistan, Iran, Arabie Saoudite, Turquie, Liban, Tunisie, Algérie – une très grande prudence est de mise.
Les réactions sont partagées face à la (re)prise du pouvoir par les militaires en Égypte la semaine dernière, à la faveur d’une contestation grandissante du président islamiste Mohammed Morsi, qui avait pourtant remporté des élections libres – les premières dans ce pays – il y a à peine un an.
La démocratie serait une importation occidentale hypocrite: les Égyptiens ne votent pas du «bon bord», donc on recommence…