Ce matin, comme chaque matin, j’ai ouvert l’œil au son de mon émission matinale préférée, Y’a pas deux matins pareils, à 6h30.
Aujourd’hui, cependant, la première information m’a soulevé le cœur.
Fin avril, un père de famille afghan aurait abattu, de trois balles de kalachnikov dans la tête, sa fille de 19 ans, en public, devant tout un village réuni.
Motif de l’homicide? Sa fille, mère de deux jeunes enfants, était accusée de s’être enfuie du domicile conjugal avec un cousin tandis que son mari se trouvait en Iran. L’exécution a été perpétrée devant 300 à 400 personnes et a été filmée.
Les faits sont en eux-mêmes horribles, mais l’inaction et l’inertie des membres de la famille, des villageois, des femmes et des hommes de cette communauté sont innommables, et ils ont leur part de responsabilité dans ce crime atroce.