Le 20 juin dernier, le Haut Commissariat aux Nations Unies pour les Réfugiés observait la Journée mondiale du réfugié. Cette année marque également le 60e anniversaire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et le 50e anniversaire de la Convention sur la réduction des cas d’apatridie.
Le Haut Commissaire António Guterres a présenté le rapport statistique du HCR sur les Tendances mondiales 2010 qui montre que le nombre des personnes déracinées dans le monde s’élève à près de 44 millions, chiffre le plus important depuis 15 ans.
Un rapport basé sur les chiffres de 2009, ce qui signifie qu’à la faveur des revendications démocratiques connues sous l’appellation de «Printemps arabe» et d’autres éruptions sporadiques telles qu’au Soudan, en Somalie, aux Philippines ou au Sri Lanka par exemple, leur nombre devrait être revu à la hausse !
Certes, on fait toujours une petite différence terminologique entre les réfugiés et les personnes déplacées! Il n’en demeure pas moins vrai que ces personnes déracinées ont besoin de la solidarité pour survivre. Il faut également noter que le nombre global de déplacés internes est évalué à 27,5 millions, le plus élevé depuis 10 ans.
Près de 50 % des personnes déracinées sont des femmes et des jeunes filles, privées de la protection de leur foyer, de leur gouvernement et souvent de leur structure familiale. Elles sont souvent particulièrement vulnérables, confrontées aux difficultés extrêmes de longs périples vers l’exil et aux abus sexuels.