Après le choix embarrassant, l’an dernier, de Barack Obama, comme prix Nobel de la Paix, le comité norvégien s’est racheté cette année en choisissant le dissident chinois emprisonné Liu Xiaobo, militant pour la démocratie, inexistante dans le pays le plus populeux de la planète.
Le comité Nobel a doublement irrité les régimes totalitaires de la planète (et leurs alliés chez nous: les syndicalistes, égalitaristes et autres faux progressistes qui militent pour une bureaucratie toujours plus envahissante) en décernant son prix de littérature au romancier et essayiste péruvien naturalisé espagnol Mario Vargas Llosa, ancien castriste converti au libéralisme.
Ces deux champions du respect des droits fondamentaux (sécurité de la personne, libertés d’expression et de commerce, droit de voyager et bien sûr élections libres des dirigeants politiques) défendent surtout la notion que ces droits et ces libertés sont universels, applicables à tous les citoyens de tous les pays.
On entend souvent dire que la démocratie ou le libéralisme, c’est bon pour les Canadiens, qui en ont l’expérience, mais pas pour les Chinois, trop nombreux, qui sombreraient dans le chaos si le régime lâchait la bride, ou pour les Africains, trop pauvres, qui s’entretueraient en l’absence d’un dictateur.