Lorsque l’on termine le documentaire Toxic Beauty de Phyllis Ellis, la première chose que l’on a envie de faire, c’est se précipiter dans sa salle de bain pour vérifier les étiquettes de nos produits de beauté.
Du mercure dans les crèmes pour la peau, du plomb dans les rouges à lèvres, des phtalates dans les gels de douche et shampoings, du triclosan et de l’arsenic dans le dentifrice… La liste des molécules chimiques dans nos cosmétiques est sans fin.
Si les firmes sont davantage incitées à réduire leur utilisation, la régulation de ces produits peine à être mise en place et reste très faible.
Et pourtant, dès les années 1930, les dangers des cosmétiques commencent à être pointés du doigt. Dans American Chamber of Horrors: The Truth About Food and Drugs, publié en 1936, Ruth D. Lamb dresse un portrait édifiant des dessous du maquillage, comme le mascara qui a rendu de nombreuses femmes aveugles à cette époque-là.