La communauté du campus bilingue Glendon de l’Université York célébrait mercredi dernier sa désignation partielle sous la loi des services en français de l’Ontario, en présence de la ministre Madeleine Meilleur et de l’ancienne commissaire aux langues officielles du Canada et ancienne principale de Glendon Dyane Adam.
La fête, dans le nouveau «Centre d’excellence en études françaises et bilingues» situé à l’entrée du campus, participait aux célébrations du 50e anniversaire de Glendon. Le rassemblement concluait un Forum de la francophonie torontoise sur le thème du bilinguisme, organisé cette journée-là dans l’amphithéâtre sous l’égide de la Semaine de la francophonie. Environ 200 personnes ont participé aux deux événements.
Entrée en vigueur le 1er mars, la désignation est un dossier sur lequel ont planché notamment le nouveau principal Donald Ipperciel et sa directrice des relations institutionnelles Solange Belluz. Elle établit un «seuil» de programmes en français qui ne peuvent pas être éliminés et qu’en fait on compte continuer de développer.
«Cette désignation de Glendon consacre 50 ans d’histoire d’enracinement du fait français à Toronto», a déclaré le principal devant le parterre d’invités de marque et de quelques-uns des principaux intéressés: professeurs et étudiants de Glendon.
Bilinguisme asymétrique
M. Ipperciel souligne qu’il vient de promulguer une politique de «bilinguisme asymétrique» priorisant le français sur le campus. Il fait aussi valoir le fait que «Glendon est l’un des plus gros employeur francophone à Toronto».