De la première ministre Kathleen Wynne à la députée néo-démocrate France Gélinas, en passant par les candidats à l’élection partielle du 11 février dans Whitby-Oshawa, plusieurs personnalités politiques se sont prononcées récemment en faveur de la désignation de la Ville d’Oshawa sous la Loi des services en français.
Représentée notamment par l’ACFO de Durham-Peterborough, qui pilote ce dossier depuis 2009, la communauté francophone réclame cette désignation, idéalement pour toute leur région, mais plus récemment pour la seule ville d’Oshawa, qui en ferait la 27e juridiction de la province à devoir se plier à la Loi sur les services en français.
Markham a été désignée l’été dernier, ce qui signifie qu’à partir du 1er juillet 2018, tous les ministères et agences gouvernementales auront l’obligation d’y offrir des services en français équivalents à ceux offerts en anglais.
Juste la ville d’Oshawa
Les élus régionaux de Durham (huit municipalités de la banlieue est de Toronto) s’opposent jusqu’à maintenant à toute désignation pour des questions financières. C’est en mai 2013 que l’administration de la région de Durham avait remis un rapport défavorable, entériné par les élus.
Les francophones de Durham n’étant pas suffisamment nombreux au sens de l’interprétation traditionnelle de la loi (5000 personnes dans un centre urbain ou 10% de la population d’une région), le gouvernement provincial ne veut pas procéder seul dans ce dossier. Les francophones ciblent maintenant la ville d’Oshawa, où ils pourraient obtenir gain de cause plus rapidement.