Marie-France Lalonde n’a pas chômé en cette année du 400e anniversaire de la présence française en Ontario, et pas seulement parce que la nouvelle députée d’Ottawa-Orléans à l’Assemblée législative est l’adjointe parlementaire de la ministre des Affaires francophones Madeleine Meilleur.
Cette femme d’affaires qui a fait le saut en politique en 2014 est aussi l’adjointe parlementaire du ministre du Développement économique, de l’Emploi et de l’Infrastructure et, depuis septembre, whip en chef du Parti libéral, c’est-à-dire chargée de s’assurer que les députés participent aux activités de la législature et de leurs comités.
L’Express l’a rencontrée dans son bureau à Queen’s Park jeudi 10 décembre, dernier jour d’une session d’automne où 14 projets de loi du gouvernement ont été adoptés à l’Assemblée législative. C’est aussi ce jour-là que sortait le rapport du Comité spécial sur la violence et du harcèlement à caractère sexuel, auquel participait Mme Lalonde, qui se dit fière du travail accompli par les représentants des trois partis qui y ont travaillé.
Mme Lalonde applaudit l’initiative de son collègue de Sudbury, Glenn Thibeault, qui propose que le gouvernement de l’Ontario présente des excuses officielles à la communauté franco-ontarienne suite au Règlement 17 interdisant l’usage de la langue française dans les écoles élémentaires de la province de 1912 à 1927.
«Je regrette de ne pas en avoir eu l’idée moi-même», lance-t-elle.