Doudous, Toutous… Ils sont partout. Ils font évidemment partie de la vie de tout parent, mais pas seulement. Il s’agit, d’après Wikipedia, «d’un objet transitionnel» dont la fonction première est de rassurer. D’être un «compagnon consolateur», quasiment toujours associé à l’espace familial. Au bien être. Bien. Mais quand le Doudou tourne à l’obsession, que doit-on penser?
Peluche, couverture élimées au maximum, pas question de la perdre, de l’oublier ou même de s’en détacher. Dans son lit, à table, au supermarché et même à l’école, le doudou est indécollable de l’enfant.
Avec lui, l’enfant est calme, s’endort, retrouve le sourire, devient câlin. Les vertus sont nombreuses et indiscutables.
C’est aussi le 911 des parents épuisés qui cherchent absolument le calme immédiat après les houles de la journée. L’enfant ferait-il un caprice? Serait inconsolable et secoué de violents sanglots que les paroles n’arriveraient pas apaiser? Le merveilleux doudou met de l’ordre dans les choses et procure à tous une trêve immédiate. Mieux que la télé, il est l’élément de calme dans les foyers et ailleurs.
C’est aussi un moyen de pression unique. L’enfant s’enferme dans un comportement inacceptable; la menace immédiate est de le priver de doudou. Retour au calme assuré aussi. Le lien au doudou est fort. Voire obsessionnel. Il n’y a qu’à regarder la version ado pour s’en assurer: la vielle paire de baskets usée à la trame, le porte-monnaie en peau troué.
Inutile de faire mine de vouloir les jeter, vous déclencheriez une guerre.