Homme d’une beauté envoûtante et au charme indéniable, Marlon Brando a séduit au cours de sa vie des milliers de femmes, des inconnues, des spectatrices transportées, et des célébrités toutes aussi belles les unes que les autres: Marilyn Monroe, Ava Gardner, Grace Kelly, Irene Papas, et d’autres encore…Ursula Andress, Vivien Leigh, Shelley Winters, s’inscrivent sur la liste de ses innombrables conquêtes.
Brando était en effet la séduction incarnée. Et s’il avait horreur des sentiments, le sexe, était «sa magie, son pouvoir, son art noir», nous révélait en 2012, l’auteur et journaliste français, François Forestier, dans la biographie Un si beau monstre (Albin Michel).
Au-delà du mythe et de tout ce qui a été dit ou écrit sur Brando, qui était-il en vérité? C’est la question à laquelle répond, avec une cinématographie superbement inventive, le film Listen to me Marlon, du cinéaste britannique, Stevan Riley, à voir au Bell Lightbox du TIFF, dès vendredi, 25 septembre, avec six autres films cultes.
Présence magnétique
Sauvage, instinctif, avec cette aura de sex-symbol, Brando fascinait… et au cinéma, par sa présence magnétique, son phrasé unique et son jeu inédit, il a suffi d’une poignée de rôles, pour l’élever au rang de mythe!
Dès 1951, lorsque le réalisateur Elia Kazan adapte au cinéma, A Streetcar Named Desire, la pièce à succès de Tennessee Williams, dans laquelle Brando avait déjà triomphé dans le même rôle au théâtre, dans une mise en scène, signée par le même Elia Kazan, l’acteur, alors âgé de 27 ans, devient du jour au lendemain, une star internationale.