C’est la ministre des Affaires francophones de l’Ontario, Madeleine Meilleur, jeudi dernier, qui a coupé le ruban symbolique marquant l’ouverture officielle des nouveaux locaux du Centre francophone de Toronto qui occupe depuis deux mois presque tout le 3e étage du 555 rue Richmond Ouest.
Le Centre avait été contraint de quitter le 22 rue College l’été dernier et continuait d’opérer à partir de plusieurs endroits du centre-ville en attendant que le 555 Richmond soit prêt à le recevoir.
Il conserve la petite maison du 20 Lower Spadina (notamment pour le Coin de la petite enfance) et des antennes à North York et en banlieue. Éventuellement, une galerie d’art sera réinstallée dans les nouveaux locaux, où il y a de la place pour de l’expansion.
Plusieurs employés, journalistes, représentants de bailleurs de fonds et notables de la communauté franco-torontoise ont lancé la journée portes ouvertes du CFT dès 8h le matin du 4 juin. Ils ont eu droit à une visite guidée des divers services dans leurs bureaux modernes et éclairés: la clinique médicale, la clinique juridique, les services d’établissement des nouveaux arrivants, d’emploi, de santé mentale, de la petite enfance et de la promotion de la santé, jusqu’aux bureaux administratifs et les salles de réunion.
Maison de la francophonie?
D’entrée de jeu, Mme Meilleur a fait remarquer qu’une éventuelle Maison de la francophonie torontoise (un vieux projet ressuscité récemment par le Collège Boréal) n’inclura pas pour l’instant le Centre francophone. «Ce sera pour plus tard», croit-elle.