Ne vous en faites pas… J’ai bientôt fini de vous partager mes découvertes sur les éponymes! Si vous suivez cette chronique depuis les deux derniers mois, vous savez que j’ai eu comme un coup de foudre pour ces mots du français qui proviennent de noms propres. Que ce soit des noms de personnes, de lieux géographiques, de dieux et de déesses ou de héros de la mythologie, il est surprenant de voir le nombre de mots de la langue française qui doivent leur existence à un nom propre.
Si vous suivez bien, vous savez que je procède exceptionnellement par ordre alphabétique. Une sorte de feuilleton des éponymes, que je partage parcimonieusement avec vous. Nous en sommes aux mots commençant par les lettres «q», «r» et «s». Disons qu’on retient seulement les «r» et les «s», puisque je n’ai pas trouvé d’éponymes commençant par la lettre «q»!
Les éponymes, je vous le rappelle, sont des noms qui sont entrés dans le vocabulaire courant par le biais d’un nom propre. On peut ainsi désigner des inventions, des faits, des objets, des lieux, des théories, des arts, des époques, des fleurs, des unités de mesure et bien d’autres choses.
D’abord, il convient de mentionner que le merveilleux monde de la gastronomie ne serait pas le même sans les éponymes commençant par «r» et par «s». Un des éponymes les plus célèbres est en effet le «sandwich», qui désigne un mets composé d’aliments entre deux tranches de pain. Le mot vient de John Montague, comte de Sandwich. On dit que le cuisinier de cet aristocrate a inventé ce mets pour permettre au comte de manger sans arrêter de jouer aux cartes.
Il y a aussi les fromages comme le «roquefort», qui tire son nom de la commune française de Roquefort-sur-Soulzon, où on le fabrique. C’est la même chose pour le «saint-nectaire», un fromage à pâte pressée qui tire son nom de la commune de Saint-Nectaire.