C’est vraisemblablement le 10 février que les conseillers municipaux de Toronto voteront le rétablissement du Comité consultatif francophone. Le 22 janvier, le Comité exécutif en a fait la recommandation, en même temps que pour les comités sur les affaires autochtones, les relations avec les conseils scolaires, le film et la télévision, et l’industrie de la musique.
Après une trentaine d’années d’existence, le Comité français de l’hôtel de ville et d’autres comités consultatifs avaient été dissous dans les premiers mois de l’administration de Rob Ford en 2011. Le Comité français a été reconstitué à l’automne 2013, le maire ayant perdu le contrôle de la majorité au Conseil municipal. Le nouveau maire John Tory est francophile; le vote du 10 février ne serait qu’une formalité.
Co-présidé par un élu à l’hôtel de ville et par Gilles Marchildon, le président de l’ACFO-Toronto, le Comité formé de cinq autres représentants d’organismes francophones n’a siégé que deux fois l’an dernier, avant sa dissolution pour cause d’élections municipales.
Deux, c’est encore là le nombre de réunions par année qui est proposé par le Comité exécutif. Gilles Marchildon affirme que c’est un «minimum» et que rien n’empêcherait le Comité français lui-même, une fois reconstitué pour le nouveau mandat de quatre ans, de se réunir plus souvent, tant que ces réunions sont formellement appelées par les co-présidents. Par souci de transparence, on n’aime pas beaucoup les réunions informelles…
Gilles Marchildon ne sait pas si lui ou les cinq autres membres de l’ancien Comité (Yannick Rose, le président du Club canadien de Toronto, Guy Mignault, le directeur artistique du Théâtre français de Toronto, Lise Marie Baudry, la directrice générale du Centre francophone de Toronto, Isabelle Girard, la directrice générale des Centres d’accueil Héritage, et Léonie Tchatat, la directrice générale de La Passerelle I.D.É.) seront simplement invités à revenir siéger, ou si on procédera par appel de candidatures. La décision appartient à la ville.