John A. Macdonald, le premier des premiers ministres du Canada, a joué un rôle de leadership dans la création de la Loi constitutionnelle de 1867, anciennement connue comme l’Acte de l’Amérique du Nord britannique de 1867, que nous célébrerons en 2017.
Alors que le 11 janvier 2015 marquait le 200e anniversaire de sa naissance, le commissaire aux langues officielles du Canada, Graham Fraser en a profité pour évoquer «la contribution de Macdonald au Canada que nous connaissons aujourd’hui en présentant la question de la langue comme l’un des principes fondamentaux du respect». Voici l’analyse de M. Fraser:
Fort d’une vaste expérience politique et des leçons tirées à observer les échecs des autres, Macdonald est devenu un joueur clé dans l’établissement d’une alliance entre conservateurs du Haut-Canada et Canadiens français modérés, une alliance qui s’est avérée cruciale dans les négociations qui ont mené à la Confédération.
Bien qu’il ne parlait pratiquement pas français, il a développé une amitié rapide et durable avec ses collègues francophones et un partenariat étroit avec George-Étienne Cartier. Macdonald avait compris l’importance du bilinguisme et que le fait de construire une relation efficace avec le Canada de langue française était une partie intégrante de la tâche du premier ministre.
Personnage controversé, le mélange de perspicacité personnelle, d’intuition psychologique, de sagesse politique et de préscience sociologique de Macdonald a façonné sa compréhension de la Confédération.