Les journaux et magazines sont nombreux à consacrer des rubriques entières à la quête du bonheur, cette recherche, souvent élusive, de l’instant parfait où l’on est en harmonie avec soi-même et son prochain. De nombreuses études indiquent qu’on se sent plus heureux à donner de son temps et de son argent aux autres. La quête du bonheur passerait donc… par le bénévolat?
En ce temps des Fêtes, il est vrai que les occasions de tendre la main ne manquent pas.
Être bénévole, c’est peut-être faire ce don de soi, formidable, aux yeux de vos amis, mais, sur le terrain, la réalité est toute autre. Et la gratification n’est pas aussi immédiate qu’on peut le penser.
J’ai enfilé mon tablier de bénévole à plusieurs reprises cette année pour découvrir que le gain apparaissait quelque part, entre les lignes, de façon moins nette et tracée.
Mon travail de bénévole à la Mission St. John, un organisme à but non-lucratif aux coins des rues Queen et Broadview, consiste à servir des repas aux plus démunis et à laver les assiettes en cuisine. Les couverts défilent – plus d’une centaine certains jours – et j’ai du mal à suivre le rythme, surtout les premières fois.