Le bureau canadien d’Action contre la faim (ACF) à Toronto a été désigné, parmi des centaines d’organisations internationales, pour disséminer la méthologie d’enquêtes nutritionnelles SMART, un outil qui permet d’estimer la situation de la malnutrition dans le monde.
L’association, née en France à la fin des années 70, en a traversé des crises humanitaires depuis sa création: Afghanistan, Congo, Haïti, Soudan… L’expérience acquise sur les «terrains sinistrés» lui a permis de capitaliser un savoir-faire reconnu par les organisations internationales (UNICEF, Programme alimentaire mondial, Oxfam, Médecins sans frontières, World Vision…).
L’attribution de SMART au bureau d’ACF Canada, par les plus grandes agences qui luttent contre la malnutrition, est un sérieux gage de confiance.
«Aujourd’hui, l’ensemble des acteurs perçoit SMART comme une méthode d’enquêtes mieux appropriée au terrain comparativement aux anciennes démarches trop aléatoires», souligne Victoria Sauveplane, la responsable du programme dans le monde. Quand elle n’est pas dans son bureau de la rue Bathurst, cette Québécoise parcourt la planète pour former les futurs experts au sein de ministères de santé et d’organisations locales et internationales.
L’Express a essayé de comprendre comment Action contre la Faim à Toronto essaye de changer la donne dans ce combat sans faim.