Ce vendredi 7 novembre, les classes ont été déplacées, pour quelques heures, au Centre culturel Woodland situé à Branford, à 90 minutes de voiture de Toronto. Les élèves de 6e année de la Toronto French School y entamaient l’introduction à la littérature des Premières Nations, marquant le début d’un projet s’étalant sur six semaines.
Julia Mensink, coordinatrice du département d’anglais et responsable du curriculum des 6e et 7e années, voulait amener les élèves à mettre en contexte la culture des Premières Nations et leur expérience au Canada, à examiner comment se créent les structures sociales ainsi que leur évolution et enfin, leur repercution sur la vie des gens.
La discussion portait aussi sur le rascime et ses effets sur la société canadienne. Cette approche s’inscrit dans le cadre du «Programme d’éducation intermédiaire» mis en oeuvre à TFS.
L’étude du roman My Name is Seepeetza, de Shirley Sterling, sert de ligne directrice. C’est l’histoire personnelle d’une jeune pensionnaire des années 50 à Kalamak, en Colombie-Britannique, l’histoire personnelle de Mme Sterling.
Un roman qui permet aux élèves de découvrir les pensionnats autochtones ou écoles résidentielles, ces institutions de scolarisation, d’évangélisation et d’assimilation des enfants autochtones.