Je regarde trop de télé. Au moins deux heures par soir, souvent plus. Comme, le jour, je travaille surtout devant un ordinateur, ça s’additionne…
À relaxer pour relaxer, la télé empiète aussi sur la lecture, même si mon travail de journaliste consiste déjà beaucoup à lire. Je lirais autant, peut-être même une meilleure sélection, si j’exerçais un autre métier. «On n’a pas le temps de lire les bons livres, il ne faut lire que les excellents», disait mon père, citant sans doute un auteur classique, comme à son habitude.
Le problème, c’est qu’il y a de nos jours de la très bonne télé. Vous me direz: il y a aussi de la très bonne littérature (il y en a toujours eu), de la musique planante (sauf celle les années 1980), du cinéma de plus en plus sophistiqué, les médias sociaux…
Je viens de terminer la première saison de Ray Donovan, suggérée par une amie. Excellent. Avant ça, je me suis enfilé les épisodes de Broadchurch, dont tout le monde me parlait.
Ce qui est relativement récent, chez moi, c’est d’être affranchi de la grille-horaire. Je paye encore pour une centaine de chaînes, mais très souvent il n’y a rien de valable au moment où je m’installe devant la télé. Je devrais réexaminer ça…